Curcumine & méningite, les pistes.

La curcumine utile contre la méningite éosinophile parasitaire

Plus de 90% des décès par cancer sont dus à des métastases de tumeurs primitives au niveau des organes vitaux, la majorité des traitements
anticancéreux disponibles ciblent la tumeur mère oubliant l’essaimage « alien » sur les autres organes.

Ces traitements induisent une toxicité et des effets indésirables, souvent bien plus dangereux pour le patient que la maladie initiale.

Dans le contexte d’un traitement, des scientifiques du département des thérapeutiques expérimentales du centre « MD Anderson Cancer » à Houston en collaboration, avec leurs collègues de l’Institut des Sciences
Biologiques de l’Université de Malaya en Malaisie.

Ils ont publié un article dans «The International Journal of Biochemistry and Molecular Biology » concernant l’effet du curcuma sur le tissu cancéreux.

Le curcuma par l’action de ses curcuminoïdes aurait des vertus anticancéreuses multiples.

En effet, le curcuma (curcumine) peut électivement réguler les voies de signalisation cellulaire de l’inflammation, de la croissance, de l’invasion, de l’anxiogènes et du pouvoir métastasique des cellules cancéreuses.

L’apoptose cellulaire, nettoie l’endroit atteint des déchets, et protège les nouvelles cellules. Un réel bouclier contre l’inflammation en général.

C’est la curcumine qui est importante pour ses propriétés antioxydantes (contre le cancer) et anti-inflammatoires du curcuma.

Les consommateurs peuvent être induits en erreur en achetant de la poudre culinaire aux apports quasi nul après digestion.

En effet, pour avoir une action anti-inflammatoire, les doses de curcumine doivent être assez élevées. Demandez conseil par notre page contact.

Recherche : La curcumine soulage la méningite éosinophiles par la réduction des taux d’éosinophiles après le traitement d’albendazole contre
Angiostrongylus cantonensis chez la souris.

Shyu LY; Chang HH; Hsu JD; Lin DP; Teng YH; Lee HH. Parasitologie ; 139 (3): 358-65, 2012 mars.

Le parasitage vaincu

L’Angiostrongylus cantonensis (A. cantonensis) est la cause la plus fréquente de la méningite éosinophiles parasitaires dans le monde entier.

En utilisant un modèle animal de souris BALB / c infectées par l’A.cantonensis, des études antérieures ont indiqué que le médicament vermifuge, l’albendazole, pourrait être appliqué à l’humain avec de grands avantages santé sur la maladie.

Cependant, les larves mortes induisent des réponses immunitaires sévères visant les tissus cérébraux.

Pour atténuer les effets néfastes provoqués par les larves mortes, nous avons administré de la curcumine, cet agent anti-inflammatoire puissant et naturel, en traitement complémentaire en plus du traitement de l’albendazole, afin de déterminer si la curcumine peut être bénéfique pour le traitement.

Les résultats ont montré que, bien que le traitement curcumine seul suffit à contrer l’inflammation induite, mais ne diminue pas le nombre de ver, un traitement combiné par l’albendazole et la curcumine a contribué à réduire le nombre d’éosinophiles dans le liquide céphalo-rachidien, d’une façon
radicalement efficace contre l’administration de l’albendazole seul.

Cet effet apaisant n’a pas affecté le traitement albendazole seul, puisque l’analyse histologique a montré l’éradication du ver avec ou sans ajout de la
curcumine dans le temps.

En conclusion, la curcumine, lorsqu’elle est utilisée comme un traitement complémentaire à l’albendazole, pourrait aider à atténuer la méningite
à éosinophiles par la suppression de nombre d’éosinophiles dans le liquide céphalo-rachidien.

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