La curcumine du curcuma une protection contre la leucémie?
Plusieurs études portant sur l’exposition d’animaux à des substances carcinogènes indiquent que la curcumine, le pigment du curcuma, pourrait prévenir plusieurs cancers, tels que ceux du poumon, du côlon, de l’estomac, du foie, de la peau, du sein, de œsophage, les lymphomes et la leucémie.
Source (López-Lázaro M. Anticancer and carcinogenic properties of curcumin: considerations for its clinical development as a cancer chemopreventive and chemotherapeutic agent. Mol Nutr Food Res. 2008 Jun;52 Suppl 1:S103-27)
Il existe plus de 6 000 études dont une grande partie publiée sur les effets anticancéreux de la curcumine du curcuma dont près de 80 uniquement à propos de la leucémie.
Une majeure partie de ces études ont été réalisées dans les 15 dernières années. Et la presse en dévoile au moins 2 ou 3 par semaines en 2014.
Pourquoi un tel intérêt pour la curcumine ?
La curcumine est une molécule non toxique, anti inflammatoire systémique prouvé, sans effet indésirable, la plus puissante et la plus efficace contre le cancer connue à ce jour.
3 effets principaux connus à ce jour de la curcumine :
Antiangiogénique: il réduit la vascularisation des tumeurs. Même si ce n’est que l’un des facteurs contre la leucémie, il pourrait s’avérer utile pour des cancers très vascularisés comme le cancer du colon, du foie..
Proapoptotique: il provoque le suicide des cellules cancéreuses de façon sélective, tel un éliminateur « d’Aliens » , sans toucher aux cellules saines sinon en leur apportant une protection additionnelle.
De nombreuses études confirment cet effet sur les différents type leucémies. Source : «curcumin apoptosis leukemia» http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?CMD=search&DB=pubmed
Anti »MRD » ou Chimiosensibilisant : MDR (pour Multi Drug Resistance) est un vrai soucis dans le traitement des chimiothérapies.
Certaines cellules cancéreuses produisent une protéine qui leur donne la capacité d’envoyer des éléments toxiques et se protégeant ainsi contre certaines molécules de traitement chimiothérapique. Malheureusement souvent un facteur qui n’élimine pas les cas de récidive.
Les curcuminoïdes dont la curcumine du curcuma est en prévalence parmi ses actifs, baisse la production de cette protéine et pourrait donc permettre une amélioration des effets chimio-thérapeutiques. Source : « curcumin MDR leukemia «
http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/query.fcgi?CMD=search&DB=pubmed
Le curcuma, épice couramment utilisée dans la cuisine asiatique, pourrait donc protéger les enfants notamment contre la leucémie, ainsi l’avait indiqué un scientifique lors de la première conférence sur les leucémies de l’enfant organisée à Londres.
Il avait déjà été démontré que le curcuma qui entrait dans la composition du curry pouvait permettre d’aider à prévenir et traiter le cancer du côlon entre autres.
La curcumine du curcuma a des propriétés médicinales car il inhibe la production d’une enzyme inflammatoire, la cyclo-oxygénase-2 (COX-2) qui atteint des taux anormalement élevés dans certaines maladies inflammatoires et certains cancers du côlon, cancer du sein, cancer du pancréas, cancer des reins entre autres.
Les taux du nombre de leucémies ont augmenté régulièrement au cours des cinquante dernières années mais leur incidence en Asie est bien inférieure à celles des pays occidentaux qui ne consomment pas de curcuma culturellement comme en Inde par exemple.
Cela pourrait s’expliquer, au moins en partie, par l’action du curcuma, a indiqué le Pr Mookly Nagabhushan du Loyola University Medical Center de
Chicago, lors de la conférence sur les leucémies par l’association caritative Children with Leukemia.
« Certains des facteurs de risque connus qui contribuent à l’incidence élevée des leucémies chez l’enfant proviennent de l’interaction de différents facteurs du mode de vie et de l’environnement », a-t-il expliqué.
Des scientifiques émettent l’hypothèse que certains enfants naissent avec une prédisposition pour cette maladie, qui survient généralement chez les enfants de 1 à 4 ans, mais qu’ils ne la développent que si elle est déclenchée par des facteurs environnementaux.
Les infections, les virus, les radiations, les pesticides et certaines substances
chimiques sont suspectées. « Nos travaux montrent que les curcuminoïdes du curcuma, présents dans l’alimentation atténuent certains de ces facteurs de risque », a précisé le Pr Nagabhushan.
La curcumine du curcuma serait donc une excellente voie de protection cellulaire en amont.
La curcumine, curcuminoïde majoritaire parmi trois actifs, extrait du curcuma, inhibe de manière irréversible la multiplication des cellules leucémiques in vitro et semble protéger contre les lésions causées par le tabagisme et par la consommation de certains aliments industriels.
Le Dr Marilyn Kwan de l’Université de Californie de Berkeley a présenté des travaux séparés provenant d’une étude sur plus de 300 enfants qui démontre les bénéfices de consommer des aliments sains. »Nous avons trouvé que la consommation régulière d’oranges et/ou de bananes au cours des deux premières années de vie est associée à une réduction du risque de leucémie de l’enfant », a-t-elle rapporté. source : http://www.apmnews.com/print_story.php?numero=138945 2/2
Une femme parvient à vaincre le cancer du sang avec l’aide de curcuma
Une femme diagnostiquée d’un cancer du sang a vaincu la maladie avec l’aide de curcuma après cinq ans d’échec de chimio.
En 2011, elle a commencé à prendre des doses quotidiennes de curcumine, un composant clé du curcuma aux épices, après l’échec de deux autres cycles de thérapie par cellules souches. (Photo: Pixabay)
Un nouveau rapport dans le British Medical Journal dit que Dieneke Ferguson, qui a été diagnostiqué avec un cancer du sang en 2007 après s’être plaint d’hypertension, est maintenant complètement guéri.
La femme, dans les 15 mois suivant son diagnostic, avait vu son myélome progresser au stade trois.
Et tandis que Dieneke a subi plusieurs cycles de chimiothérapie et en octobre 2009 a eu une greffe de cellules souches, les traitements n’ont pas fonctionné.
En 2011, elle a commencé à prendre des doses quotidiennes de curcumine, un composant clé du curcuma aux épices, après l’échec de deux autres cycles de thérapie par cellules souches.
Dieneke a pris huit grammes de curcumine titrée à 95% de curcuminoïdes biodisponible chaque nuit à jeun.
Quelques mois plus tard, Dieneke a commencé un cours hebdomadaire d’oxygénothérapie hyperbare, qui consiste à respirer de l’oxygène pur dans une chambre fermée qui imite des pressions supérieures à la pression atmosphérique et au cours des cinq dernières années, son cancer est resté stable et sa numération globulaire dans la plage normale – apportent les médecins.
La curcumine est un micronutriment extrait du tubercule de curcuma et est utilisée comme médecine traditionnelle indienne depuis des siècles. C’est un antioxydant naturel, anti-inflammatoire, antiseptique et possède des propriétés analgésiques, ainsi qu’antivirale selon le rapport du BMJ.
Plus récemment, il a démontré une capacité à ralentir ou inhiber la croissance cellulaire dans une grande variété de cellules tumorales, y compris le myélome.
Dans le cas de Dieneke, les médecins pensent qu’il s’agit du premier cas enregistré d’un patient se rétablissant en utilisant l’épice après avoir abandonné les traitements conventionnels.
(source de ce témoignage: https://www.asianage.com/life/health/040118/woman-manages-to-beat-blood-cancer-with-help-of-turmeric.html)
